Lipette : Voyage en Guadeloupe

Chirurgien noir avec une Girelle














Poisson Chirurgien bleu juvénil


Demoiselle près d'un coquillage








Girelle commune




Poisson Papillon ( Chaetodon Capistratus )


Ver tubicole fendu ( Sabelle fendue )






Sabelle ( Sabella fusca )












Anémone

Voilà plus d'une heure, peut être deux, que je suis dans l'eau, la faim me gagne.
Après un séchage rapide, je reprends le chemin inverse direction le port.
Salut les biquettes ! heu le bouc, je l'avais pas vu celui là à l'aller.


Un lézard


Un autre ... original ce lézard !








J'arrive en ville, le premier habitant !


Un petit sandwich il est déjà 14h et me voilà en quête d'un nouveau lieu de baignade.
Le bateau repart à 16h, je n'ai pas le temps d'aller très loin. Je décide d'explorer le port, l'eau y est très clair.
Les pélicans sont toujours là, je m'attarde un peu.

Me revoilà dans l'eau








Gorgone
















Une limace de mer














une autre variété de gorgone

Je vois des choses superbes, mais ça alors, c'est splendide !

Voilà encore des vers tubicole différents, que c'est beau !








Un strombus

Encore de quoi s'émerveiller d'autres vers tubicole, mais orange cette fois-ci !














Encore d'autres limaces de mer, mais d'autres coloris

Cette fois-ci je tombe sur un curieux poisson !




un deuxième, moins coloré

Limace de mer


Cette fois-ci, là en face, c'est une anémone, mais quel anémone ! on ne voit qu'elle
Décidément cette sortie est inoubliable.

Je continue ...




Cette fois-ci, c'est un feu d'artifice, des vers tubicole partout, de toutes les couleur.
Je m'approche tout doucement, il suffit d'un geste brusque, d'un frôlement de la roche et tout disparaît !


Comme vous pouvez le voir, chaque vers possède une petite languette sur le coté, s'il veux se protéger, il se recroqueville dans son tube d'où son non de vers tubicole et il referme le clapet


Comme sur cette photo ou l'on voit en bas plusieurs vers refermés

Vous le voyez le poisson ?

Joli ce petit jardin japonais marin !




En voici d'autres !
















C'est magnifique on ne s'en lasse pas, au point d'en oublier le temps !


Ha oui le temps, quelle heure est-il ? Je sors le nez de l'eau, un bateau arrive au quai, mon Dieu, je vais louper le bateau !
Vite, vite je retourne à terre, je vais le louper...
Et pendant ma cavale avec toujours la tête dans l'eau de temps en temps ...
Une murène !
je déclenche deux photos sans viser et sans m'arrêter, et quelle chance quand je regarde mes photos, elle est là, superbe.

J'arrive sur la terre ferme, vite, quelle heure est-il 15h20 ! ouf ce n'est pas mon bateau
J'hésite un instant à retourner à l'eau voir la murène, mais vais-je la retrouver ???
non c'est pas sérieux le bateau est à 16h.

Je sens une présence, mes yeux sont attirés vers la falaise. Et oui je ne suis pas seule !






Je lui tire le portrait car ça ne semble pas le déranger






Il décide de s'en aller, tout doucement, pas après pas, que la nature est belle !






Cette fois-ci il est temps de retourner vers la foule, le bateau ne va pas tarder.

Voilà notre bateau !




C'est le départ, un dernier regard sur cette baie








Je repart avec plein de belles images dans la tête, elles m'accompagneront tout au long de la traversée, quelle belle journée !


Le soleil  nous quitte.










Nous arrivons








Cette fois-ci il fait nuit noir, avez-vous vu la lune ? elle est à l'envers !


Bonne nuit à demain.

4ème jour : Tous les matins, je prends mon petit déjeuner sur la terrasse de l'hôtel, face à la mer


Devant nous, le bal des pélicans qui se gavent de poissons






ou se reposent tout près de nous.










Et repartent




Et puis il y a des pique-assiettes, eux aussi ils sont là tous les matins






Mon voisin de table viens de s'absenter 2 minutes, aussitôt la place est prise ....
" voyons voyons.... sucré ou salé ? ...


sucré et bon....


ok je prends ...
mince, le voilà !  ... je reviens "

Bon, il est temps de partir, les journées passent si vite quand on est au paradis.

Direction Basse Terre en descendant par la cote est.
Me voilà à Capesterre-Belle-Eau. Je souhaitais passer par la ville, pour parcourir l'allée Dumanoir mais des travaux m'en détournent. J'ai tout de même la chance de l'apercevoir de la rocade.

L'allée Dumanoir d'environ 1km est une allée affublée de deux doubles rangées d'immenses et majestueux palmiers royaux. Les plus vieux furent plantés vers 1850 par Pinel Dumanoir, auteur dramatique et traducteur-adaptateur du célèbre roman La case de l'oncle Tom.







Peu après je quitte la route principale qui fait le tour de Basse Terre. Me voilà sur la D4, une petite route étroite qui me conduit vers le Grand Etang.




Au fur et à mesure que je grimpe, la végétation se transforme en forêt tropicale




Des plantes exubérantes aux feuilles gigantesques grimpent le long des troncs d'arbres, quel spectacle !








Ici des fougères arborescentes

Me voilà arrivée au Grand Etang


Moscou 2h20 ! tiens je ne le situé pas si près !


Voilà le lac



Si vous regardez bien la photo si dessus, il y a juste en face un observatoir, c'est là que je veux aller
Alors, j'y vais par la gauche ou par la droite ? au choix, je prends à gauche. C'est parti !
Mais si vous regardez le plan du lac ( photos précédente ), vous comprenez vite que je n'ai pas pris le plus court, je comprendrai à la fin de mon périple d'une heure quand je prendrai la photo de la carte.
Et oui il faut lire les consignes ... j'ai déjà entendu ça quelque part ??


Vous avez vu le chemin ? une trace dans la foret tropical, il n'y a personne, pas un bruit, juste la nature et moi, le top !

Le chemin traverse un ruisseau, j'ai beau regardé autour , pas d'autre passage. Bon et bien j'enlève les chaussures.







J'ai tout juste fait quelques mètres que me voilà sur un deuxième passage d'eau, ok je quitte à nouveau les tennis.



Voilà c'est fait, et comme je n'ai pas de serviette, j'ai les chaussettes trempées ... super !



Au sol, pas mal de coquilles d'escargots. Ce sont des escargots d'eau douce surement des Marisa ( Marise Aplatie ) ou de la même famille.
Ce sont des escargots qui vivent dans des eaux chaudes 25° plus ou moins.  J'en conclue que l'eau de ce lac ne descend jamais beaucoup en température. Et si cet escargot est là, alors qu'il est uniquement aquatique et il est loin d'être le seul, c'est qu'il y a un prédateur qui les pêches et les remonte à terre pour les fracasser contre les pierres pour les manger.

Cette fois-ci, j'y suis, le voilà l'observatoire.


Je m'installe, quel silence, quel sérénité. Je suis bien.




Voilà une poule d'eau








Eux ce sont les habitants du lacs




























Une Grèbe à Bec Bigarré

Il est temps de partir, je rentre en continuant le tour du lac




Par ce coté le chemin est bien mieux aménager, c'est cool !


Mais pas toujours, attention aux chevilles, pour venir ici il est indispensable d'avoir de bonnes chaussures


Je rencontre des arbres impressionnants, regardez la taille il y a une personne à coté ( d'ailleurs la seule qu j'aurai rencontré tout au long de ma balade )

Je continue la route en direction de la chute du Carbet

En arrivant sur le parking, il y a des oiseaux partout qui semblent mendier.




J'attrape le paquet de gâteaux qui doit me servir de repas de midi et je distribue quelques morceaux. Aussitôt ils viennent, je m'en doutais !

















J'arrête là, sinon il ne me restera plus rien à manger.

Un guichet pour accéder aux chutes, je m'acquitte de quelques euros (3 ou 4 je ne sais plus ) et me voilà partie. Comme il est presque l'heure du repas je croise les gens qui descendent mais je suis presque seule dans l'autre sens. Cela tombe bien je n'aime pas la foule !


Ici le parcours est bien praticable, et ce sera comme cela tout le long du parcours. Par compte attention sol humide, donc potentiellement glissant sur le bois.




J'aperçois les chutes






Une libellule




J'arrive presqu'au pied de la chute, mais on ne peut pas aller plus loin. Dommage !


Bon je fais demi tour.

J'entends un oiseaux, mais je n'arrive pas à le voir, j'attends ...
Et il fini par ce montrer l'animal


Mais c'est un acrobate !


Il tourne, virevolte, se cache ... Je finirai bien par lui tirer le portrait


Je vous présente la Paruline Caféiette


Voilà, vous savez tout !


Quand à lui ?? mais beaucoup plus facile à tirer le portrait !




Les parois des rochers sont humides


voilà un joli champignon












Orchidée sauvage (Spathoglottis )

Me revoilà au parking


Les petits gloutons sont là
ok je veux bien vous céder encore quelques bout de mon repas !

J'essaie de prendre en photo cet oiseau qui n'en fini pas de se cacher dans le fourré.



Il reste néanmoins très intéressé par mes bouts de gâteaux. Je balance donc mes morceaux en bord de lisière, de quoi le faire sortir mais pas trop. Evidemment les autres oiseaux beaucoup moins sauvages se goinfrent. Pas facile la photo !
Et là je vois quelque chose d'autre bouger, vous voyez sur la photo, au centre, la tâche grise ...



là, à coté de l'oiseau



Je ne bouge plus, je balance plus de gâteau pour m'assurer qu'il en reste pour l'invité mistère
patience !
la voilà, c'est génial.








Cet animal est une Mangouste. Elle a été introduite en Guadeloupe à la fin du 19ème siècle dans le but de réduire la prolifération des rats et de lutter contre le redoutable serpent " Fer de Lance ". Originaire de l'Inde, elle s'est très bien intégrée. Après s'être largement attaquée aux rats, elle s'en prends aussi aux habitants des poulaillers !







L'oiseau qui se sent moins observé, se montre davantage






Désireuse de bien réussir mes photos je multiplie l'envoie de mes appâts, et là ce ne sera pas une mangouste que je vais voir, mais j'en ai compté jusqu'à quatre.

Bon vous avez compris, il ne me reste plus rien ou presque à manger. Il est temps de quitter les lieux.









Je remonte dans ma voiture, et quelques centaines de mètres plus loin j'en vois une autre ou pas ?! sur la route. Elle semble maigre, malade ou âgée. Quand je dis " ou pas" c'est qu'elle est tout de même différente. Plus haute sur pattes, une fourrure moins dense, une queue plus fine, des oreilles plus visibles et une démarche moins fluide. Malgré mes recherches, je n'ai rien trouvé sur un autre animal de la même famille vivant en Guadeloupe.








Je descends de la voiture pour faire quelques photos et je lui donne mon dernier bout de repas. Voilà c'est fait, repas terminé !